Le téléchargement gratuit et illégal est devenu la bête noire des maisons de disques. Au moment où l’Assemblée nationale discute des moyens de la combattre avec la loi Création et Internet, zoom sur les Arctic Monkeys, premier groupe de l’Histoire de la musique à avoir bâti son succès sur le téléchargement.
Une dose de blog, une pincée d’internautes et beaucoup de téléchargements : voici la recette des Arctic Monkeys.
Flashback. Ce quatuor anglais originaire de Sheffield se forme en 2002. Après quelques représentations, ils commencent à enregistrer des démos et à les graver sur CD pour les distribuer après leur concert. Face à la demande, le nombre de copies est rapidement limité. C’est le début du Peer-to-Peer.
A la grande surprise du groupe, les fans commencent à s’échanger les morceaux sur Internet. La frénésie commence. Un Myspace leur est même créé. Le bouche à oreille fait le reste. En un peu plus d’un an, ils se sont fait un nom parmi les amateurs de rock.
Après des concerts remplis, une signature chez Domino Records – label connu pour avoir révélé les fameux Franz Ferdinand -, et un premier vinyle, les médias prennent connaissance de leur popularité.
C’est le premier triomphe d’Internet dans la musique. En 2006, ils explosent même le record de vente d’un album en une semaine en écoulant 363 735 exemplaires avec « Whatever People Say I Am, That's What I'm Not », un record jusque là détenu par les Beatles.
Avec un début de carrière loin des voies de lancement habituelles des groupes de musique, certains parlent de phénomène sans précédent dans le monde artistique.
Après leur devise « don’t believe the hype », ils pourraient peut-être adopter : thanks to downloading. A méditer.
La loi Création et Internet : comment ça marche ?
Alors que la loi Création et Internet a été reportée au 31 mars à l’Assemblée nationale, voici un petit décodeur pour mieux s’y retrouver.
Au-revoir la présomption d’innocence ! C’est armé de la loi sur Internet alias Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) que le lobby du disque espère se défendre contre le téléchargement.
Le principe est simple : au bout de deux avertissements pour téléchargement sans possibilité de contestation, votre abonnement Internet pourrait bel et bien être résilié sans pour autant que vous soyez exonérés de votre facture. Ce sera à vous de prouvez votre innocence !
Un projet de loi qui irrite particulièrement les députés socialistes. D’ailleurs, ils comptent bien ressortir des cartons l’idée d’une licence globale. Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une proposition faite dans le cadre de la loi DADVSI ( Droit d’auteur et droits voisins dans la société de l’information) en 2005. Afin de contrecarrer les téléchargements illégaux, l’idée d’un abonnement sur le modèle de la redevance télévisuelle – qui sert à financer la création - avait été émise.
Pour un prix référence de cinq euros par mois et par abonnement, un téléchargement légal et illimité. Mais face à la forte réaction des maisons de disques, le projet avait jusque là été enterré.
Si cela n’a pas séduit en France, en Norvège il pourrait en être autrement. Fin février, le ministre de l’Education et de la Recherche, Bård Vegar Solhjell, a demandé la légalisation des échanges de fichiers musicaux en Peer-to-Peer en contrepartie d’un financement pour les ayant-droits.
Cynthia Hermosa
Pourquoi ne pas créer un média à retirer ces travaux et puis enregistrez les droits et raffiné et de l'adéquation des connaissances aux fins de publication et d'inviter les jeunes qui aspirent à suivre une série de lois pour la diffusion des films
Rédigé par : عالم النسيان | 11 avril 2010 à 21:31
Absence d'amour est ce vent est au feu. Il éteint le petit, il enflamme le grand.
Rédigé par : Coach Bags Outlet | 14 janvier 2011 à 07:38
Une mauvaise habitude est comme un bon gâteau, mieux rompu que de les garder.
Rédigé par : Uggs On Sale | 15 février 2011 à 07:27
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Rédigé par : Gucci Outlet | 31 décembre 2011 à 09:42