Il n'y a pas que le foot ou le tennis dans la vie. Des sports moins connus mais tout aussi efficaces sur le plan mondial existent. Pour la saison hivernale, le biathlon en est le parfait exemple. Trop peu diffusé, il permet pourtant régulièrement à la délégation française de briller lors des Jeux Olympiques.
Un petit échauffement s'impose. Le biathlon, c’est quoi ? Cela consiste à faire du ski de fond et à chaque tour de piste, on passe sur un pas de tir pour effectuer cinq shoots, en alternant tir debout et tir couché. Une faute au tir étant sanctionnée par un tour sur l’anneau de pénalité, il faut donc bien entendu viser juste.
Aujourd’hui, seules des chaînes dédiées au sport, Eurosport en tête, se dévouent pour retransmettre le spectacle. Du côté des licenciés, là aussi le bas blesse.
L’investissement de départ est élevé ce qui ne pousse pas à une participation massive chez les jeunes. L’achat de la carabine, des skis, de la tenue ont un coût non négligeable. Pour le premier élément, compter en moyenne 2000 euros ! Le réservoir de champions est par conséquent vraiment très léger comparé à celui des sports collectifs.
Le manque de moyens de la Fédération française de ski ne permet pas à ce sport de décoller. Et pourtant ! Lors des derniers JO d’hiver, en février 2006, à Turin en Italie, les Tricolores récoltaient seulement neuf médailles. Et le sport permettant à la France de ne pas quitter le Piémont sans être ridicule, c'était le biathlon. Dans le mille ! Quatre podiums dont deux en or.
A côté de ça, la France compte presque de dix millions de sportifs
amateurs alors que le biathlon représente seulement 204 licenciés. Le rapport
licencié/efficacité est donc l’un des plus forts du sport français quand on
voit les résultats à Turin. Mais cela ne suffit pas pourtant à faire avancer les choses.
Un criant manque de reconnaissance
Seraient-ce donc l’argent qui manque, des droits télés trop élevés ou une audience en berne qui font que le biathlon ne décolle pas sur les antennes ? Sûrement pas.
Les dernières
épreuves de Coupe du monde ont été proposées aux médias français pour seulement
80000 euros. Pas de quoi effrayer les chaînes de télévision quand on sait que
le Championnat de Ligue 1 part pour près de 700 millions d’euros. Ce sont donc
nos voisins européens tels l'Allemagne, l'Italie, la Pologne ou la Norvège qui
profitent de l’essor du biathlon. Dans ces pays, les chaînes publiques
s’arrachent la diffusion des épreuves. Les sportifs locaux cartonnent, les audiences
aussi. Sacré cercle vertueux.
En France, la reconnaissance n'est toujours pas au rendez-vous malgré les récents bons résultats des Français en Coupe du monde. Toutefois, si les champions tricolores, Vincent Defrasne et Sandrine Bailly (Photo), continuent de briller, on peut peut-être espérer voir apparaître ce sport si télégénique sur le service public. A l'image de la natation, très discrète il y a encore quelques années, qui brille actuellement grâce aux têtes d'affiche nommées Laure Manaudou, Alain Bernard ou encore Amaury Leveaux.
Tanguy LE SEVILLER
Quand j'étais petit, j'allais souvent voir le tir aux pigeons aux Abatilles, c'est au bord du bassin d'Arcachon. C'était alors formidable parce que les pigeons, c'étaient des vrais ... et ils avaient leur chance, disons une sur dix dans le meilleur des cas. De plus ces mesieurs/dames les tireurs/tireuses ne manquaient point de ce charme discret qu'on dit être l'ornement de la bourgeoisie. Je suggère donc, si on tient absolument à rendre le biathlon autrement sexy que ce que le triste spectacle qu'on nous donne aujourd'hui, que l'on remplace les cibles de paille par des cibles vivantes et que les compétiteurs abandonnent toutes ces adidasseries et autres nikeries et passent au vrai chic. Chiche.
Rédigé par : Bibi Lolo de Saint Malo | 04 janvier 2009 à 21:39
Quand j'étais petit, j'allais souvent voir le tir aux pigeons aux Abatilles, c'est au bord du bassin d'Arcachon. C'était alors formidable parce que les pigeons, c'étaient des vrais ... et ils avaient leur chance, disons une sur dix dans le meilleur des cas. De plus ces mesieurs/dames les tireurs/tireuses ne manquaient point de ce charme discret qu'on dit être l'ornement de la bourgeoisie. Je suggère donc, si on tient absolument à rendre le biathlon autrement sexy que ce que le triste spectacle qu'on nous donne aujourd'hui, que l'on remplace les cibles de paille par des cibles vivantes et que les compétiteurs abandonnent toutes ces adidasseries et autres nikeries et passent au vrai chic. Chiche.
Rédigé par : Bibi Lolo de Saint Malo | 04 janvier 2009 à 21:39