De la démocratie en Sarkozique

Durant la campagne présidentielle que n'a-t-on dénoncé - à raison - la bourde incroyable de Ségolène à propos de l'efficacité de la justice chinoise.

Depuis, le président français a largement comblé son retard, bourdalement parlant.

Comme ses félicitations téléphoniques qu'il a adressées au grand démocrate Poutine au lendemain de sa victoire truquée aux législatives. Une élection que la majorité des membres de l'Union européenne a dénoncé se son côté.

Et comment oublier l'incroyable gifle que notre chef de l'Etat a froidement balancé aux Taiwanais et Tibétains, en leur refusant le droit à l'indépendance et à la liberté ? Quelle servilité vis à vis des deux plus meurtrières dictatures du moment, qui n'en demandaient assurément pas tant.

L'Allemagne ne vend pas moins aux Chinois que nous. Et cela n'empêche nullement Merkel d'évoquer - certes du bout des lèvres (Real wirtschaft politik oblige) - les droits de l'Homme.

Paris cède donc à la diplomatie chinoise du "carnet de chèque", comme de nombreux pays africains avant elle. Des contrats, des investissements, des prêts à taux réduits... Mais sous conditions.

Nicolas Sarkozy s'inspire de l'exemple chinois et joue cavalier seul, comme il avait déjà procédé dans l'affaire des infirmières bulgares. Ceci met ses partenaires européens en porte-à-faux sur la question des droits de l'Homme et compromet l'efficacité des pressions internationales auprès des régimes "peu respectables" (Soudan, Ethiopie, Zimbabwe...).

Pire, Il met la solidarité franco-allemande et européenne à dure épreuve par égoïsme national, pour préserver quelques centaines d'emplois et une balance commerciale un peu moins déficitaire.

La France trahit donc ses valeurs, ou du moins celles qu'elle prétend défendre, mais encore, le fait-t-elle fait pour un bénéfice minuscule, voire contre-productif. Certes, la France a longtemps entretenu l'hypocrite posture de la patrie des droits de l'Homme, tout en  soutenant les pires régimes africains. Mais, du moins tâchait-elle d'être discrète.

Aujourd'hui ce choix ouvert des dictatures est plus franc, mais je ne suis pas sûr que la France s'en trouve grandie ni que ce soit, sur le long terme, bon pour les affaires.

PS : la visite de Kadhafi donne encore un peu plus de résonnance à ce billet.

Crédit photo : AFP

Comments

[Rédigé par :]

sarko est un encule de premiere apart foutre sa merde c est tuos se qu il c et faire le plus con c est que certain francais le soutien

[Rédigé par :]

sarko est un encule de premiere apart foutre sa merde c est tuos se qu il c et faire le plus con c est que certain francais le soutien

[Rédigé par : jmp]

sarko est un dictateur les journalistes ne peuve plus dire la verites lorsqu il interoge sarko consernant le pouvoir d achat interoger a la television on voyer sur leur visage que les questions et les reponse etaient dejas preparees

[Rédigé par : docteur C]

merci les gars

[Rédigé par : breiz]

honte pour la FRANCEd,avoir un president pareil il recoit khadafi deux dingues ensemble.et dire que des francais ont votes pour un nul super nul!il rabaisse la france dans le monde kenavo